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Prévention et dépistage

Renforcer le repérage ciblé du risque d’ostéoporose silencieuse chez la femme de plus de 45 ans

Le pharmacien d’officine tient un rôle important dans la prévention de l’ostéoporose via un repérage précoce dans sa patientèle, mais aussi via une éducation à la santé. Objectifs : réduire le risque d’ostéoporose silencieuse chez des patientes à risque via un repérage ciblé, améliorer les pratiques de repérage et renforcer le rôle de conseil des équipes officinales pour sensibiliser les patientes présentant un risque d’ostéoporose.

contexte

Quel contexte ?

L’ostéoporose est une maladie chronique fréquente, grave et coûteuse, insuffisamment reconnue et traitée par les médecins, selon le rapport de l’Assurance Maladie pour 2016. 

L’ostéoporose constitue un problème majeur de santé publique, entrainant une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les sujets âgés. Les fractures ostéoporotiques sont la principale complication de l’ostéoporose et leur nombre est en constante augmentation en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation du risque de chute chez les personnes âgées. En France, une femme ménopausée sur trois souffre d’ostéoporose, soit entre 2 et 3 millions de Françaises. Une femme sur deux et un homme sur cinq présenteront une fracture ostéoporotique après 50 ans.

Ainsi, les recommandations successives, dont celles de la HAS, portent sur l’identification de patients à risque de fracture et la sélection des facteurs de risque les plus pertinents dans cette démarche.

Mission

Quelle action concrète en officine ?

Depuis 2021, les officines des départements de l’Oise, de la Somme et du Pas-de-Calais (Montreuillois dans un premier temps) ont pu proposer aux femmes de plus de 45 ans un entretien de prévention de l’ostéoporose.

Grâce à cette expérimentation, de nombreuses patientes à risque ont pu bénéficier d’un repérage précoce et de conseils adaptés, renforçant ainsi le rôle clé des pharmaciens dans la prévention de l’ostéoporose.

Quelques chiffres :

  • 89 officines mobilisées
  • 340 femmes ont bénéficié d’un premier échange avec leur pharmacien
  • 184 ont bénéficié d’un entretien approfondi (par 41 officines)
  • 148 ont été réorientées vers leur médecin traitant.
  • 100% des patientes satisfaites d’échanger avec leur pharmacien sur cette maladie

 

Ces résultats témoignent de l’implication des pharmaciens et de l’impact de leur action sur le terrain.

En février 2025, avec l’évolution des missions des pharmaciens, notamment la possibilité de réaliser des bilans de prévention, il a été décidé en concertation avec l’ARS de mettre un terme à cette expérimentation.

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